Jeudi on reprend en restant toujours en Arizona. C’est à Sedona qu’on va passer les 2 prochaines journées ! Sedona on m’en a dit que du bien il y a 4 ans mais j’avais tellement quadrillé mon voyage qu’il m’avait été impossible d’aller découvrir cette merveille de la nature… il était donc indispensable d’y passer avec Solène. On allait pouvoir continuer sur nos mini randonnées !
On est arrivé dans des paysages qui commençaient à s’élever, ambiance grand canyon vu d’en bas (ou Monument Valley pour être moins marseillais, après tout, vous allez voir les photos). Premier arrêt à Chapel of the Holy Cross, en deux secondes on était dans un film de SF et on découvrait un bâtiment un peu futuriste caché dans la nature par les aliens (ou par les grands méchants qui contrôlent le monde si on est plutôt théorie du complot). Petite côte pour monter découvrir ça et rencontrer 2 vieux rigolos, respectivement de Las Vegas et Miami avec un accent qui se retrouvait quelque part au milieu, dans le midwest. C’était une église assez curieuse mais ça valait le coup car la vue était magnifique.
Comme il commençait à faire faim, l’étape suivante nous emmenait dans un village créé pour ressembler à une copie parfaite d’un village mexicain traditionnel. Ils les veulent pas chez eux mais ils veulent bien leur culture apparemment. Tlaquepaque, à prononcer « Talakipaki », merci le monsieur du passage piéton pour cet insight non sollicité mais très instructif ! Le tour se fait rapidement mais il y règne une ambiance paisible et c’est très mignon. On a pu manger des oeufs benedict avec un ginger ale artisanal en terrasse sur jardin, avant de reprendre la route pour notre randonnée de l’après-midi.
Premier échec en arrivant au parking du trail pour le Devil’s Bridge. Quelle idée de faire un parking si petit ?? On se laisse pas abattre, direction notre deuxième option (après tout on a prévu 2 journées ici), parking fermé, interdiction de se garer à 2km à la ronde. Mais quel enfer ! On se dirige tant bien que mal vers un parking qui semble avoir une navette (qu’on a déjà croisé 2 fois, sur nos 2 départs de trail). Manque de bol, la navette va à Devil’s Bridge d’abord, départ pour Seven Sacred Pools (notre nouvel objectif) seulement dans 40min. Le conducteur a l’air super impressionné qu’on veuille quand même faire Devil’s Bridge. Il nous annonce un dernier départ à 17h20 et nous lâche un « wow you’re fast ». On s’assoie mais ça me questionne. Je sens le loup et presse Solène en dehors du bus. Vous comprendrez demain pourquoi j’ai bien fait de nous sortir de cet échec massif en devenir. Après tout ça, un peu dépitées, on s’est mise en route, à pied, direction la randonnée où personne ne pouvait se garer. « Oh you just go there and it’s an around ten minutes walk ». MON CUL. C’est lui qui est fast, après 30minutes de galère, on atteignait enfin le début du trail. Et souvenez-vous, on est en novembre, la nuit tombe tôt. On a donc pu profiter du début du trail, voir un énoooooorme trou sans aucune rambarde de sécurité, à l’américaine quoi, et Solène la grande folle qui s’approchait du bord pour faire des photos, et Marine la stressée qui la voyait déjà glisser à cause d’un caillou mal attaché.
Finalement la rondo était plutôt tranquille et on a pu marcher jusqu’aux fameuses Seven Sacred Pools, juste, sachez qu’à ce jour j’en ai toujours pas compté 7. C’était quand même beau tout ça, et avec le soleil descendant gentiment, on s’est dit qu’il était préférable de se contenter de ça plutôt que de marcher jusqu’au bout. On a croisé des randonneurs qui semblaient dire que ça se ressemblait en tous points et y’avait quand même une bonne heure et demie pour y aller et revenir, au minimum.
Ça nous a permis d’arriver tôt dans notre cottage du soir, dans un genre de camping pour gens riches. Une petite pause dans leur jacuzzi d’extérieur pendant que notre linge était à la laverie et un repas chaud à table et pas en tailleur sur nos lits, c’était hyper agréable !
Vendredi, toujours à Sedona pour la journée, on a d’abord pris notre temps dans notre petit cottage d’un soir. Ensuite, direction le fameux trial du Devil’s Bridge qu’on avait raté la veille. On espérait ne pas retomber sur un parking plein… Après une petite frayeur, et la perspective d’aller chercher une navette plus loin pour revenir au même parking en bus, un quatuor a commencé à se rhabiller devant une voiture, ça a pris le temps qu’il fallait mais on a pu se garer à leur place. On a donc ENFIN commencé cette randonnée qu’on attendait tant (et qui avait l’air un peu complexe, on va pas se le cacher). Le soleil était au rendez-vous et on avait un peu chaud. Bien enfoncées dans notre randonnée depuis une très grosse heure, il était temps que les p’tites frenchies pensent à boire. Et là, c’était le drame. En tant que papillon national, j’avais laissé ma gourde dans la voiture. On était donc sur une grosse randonnée qui pique (la plus sportive depuis le début du voyage), sous un bon soleil, avec une gourde pour deux. J’me suis pas démontée mais j’ai senti que Solène ne s’autorisait pas à boire autant qu’elle aurait du. Du coup la fin a été un peu rude, et j’ai du la forcer à boire un peu plus. On a fini avec les jambes en coton et le dos en nage sur des escaliers de fortune dans les rochers. La récompense était largement à la hauteur de l’effort. Devil’s Bridge c’est un genre de pont naturel dans la roche et au dessus du vide. Y’avait la queue pour aller se prendre en photo dessus mais honnêtement, on a d’abord fait notre pause dej tranquille car on avait aucune envie d’aller marcher au dessus du vide. Vertige quand tu nous tiens… On a bien fait rire les randonneurs à faire nos sandwichs sur nos genoux, on a eu droit à quelques blagues mais promis, on a vendu nos sandwichs à personne.
On a quand même fini par se faire violence et aller la faire notre photo au dessus du vide, chacune son tour. Et j’vous dis, les jambes tremblotaient un peu en revenant du côté « solide ». Le retour a été plus tranquille, même s’il fallait faire attention de ne pas tomber, c’est toujours moins compliqué de descendre que de monter. Puis sur la route on a vu qu’il y avait un énorme cratère qui pourrait être une attraction fort sympa. Mais plus le temps passait, plus on se disait qu’on arriverait jamais avant le coucher du soleil. Après une bonne accélération sur les 20 derniers kilomètres, on est arrivées juste, juste, pour tomber sur un portail fermé… Mais puisque c’est toujours à plusieurs qu’on s’engrène à faire des conneries, en souvenir de nos péripéties de Grand Canyon 4 ans plus tôt, on a pensé qu’il serait très intelligent de prendre la route de terre qui longeait en bas et de finir à pied. Malheureusement, toute la zone est sécurisée et protégée par drone et surveillance électrique. Le problème ? C’est que la route était aussi entourée de 2 fossés, on a donc joyeusement refait les 500m qu’on venait de rouler en marche arrière pour retrouver une route où on pouvait faire demi-tour, c’était super naze mais on s’est bien marrées.
Samedi, le temps n’était clairement plus avec nous. Réveil à Holbrook avec la pluie après une nuit vivifiante : un plaid en guise de couette et une isolation douteuse, ajoutez à ça le train qui passe en fanfare derrière le motel toute la nuit, on avait un peu la tête dans le pâté pour aller visiter Petrified Forest. On a quand même bravé la pluie pour aller voir chaque point de vue (mais pas plus. Il pleuvait trop pour envisager un trail), et ces arbres fossilisés me faisaient rêver depuis 4 ans. Contente d’avoir enfin pu les voir en vrai !! Le parc en lui même n’était pas hyper impressionnant mais cette sensation d’être un peu sur une autre planète et ces arbres, littéralement en roche, c’était quand même une sacrée expérience. On s’est même fait approcher par des corbeaux (dieu sait que je déteste ça), ils étaient sur le toit de la voiture d’à côté et ils marchaient dans le plus grand des calmes sur le muret devant les voitures. <
On a aussi découvert que la 66 road passait en plein milieu de Petrified Forest, donc malgré nous on continuait de rouler un peu dessus.
La pluie nous ayant fait rapidement faire le tour de Petrified Forest, on a pris la route pour Monument Valley. On était vraiment en pleine réserve indienne et on avait un peu faim. On a vraiment tenté de trouver un restau mais d’abord les possibilités étaient limitées, et ensuite, les indiens sont visiblement pas des as de la cuisine. Ça a fini avec un mini burger king sur les genoux dans la voiture (je vous raconte pas l’établissement : glauque land). Avec tout ça on arrivait assez tôt à Monument Valley pour profiter de la scenic drive (sous la pluie). Manque de bol, fermeture exceptionnelle car course de voiture autour de Monument Valley ! Décidément, toujours un truc pour se mettre dans nos pattes. Allez, à la base on ne devait pas faire cette visite (je croyais que la Senic Road était fermée durant cette saison, on avait découvert la veille au soir qu'en fait elle était ouverte) mais c'était quand même des montagnes russes émotionnelles non désirées
L’avantage c’est qu’on est rentrées gratuitement, l’inconvénient c’est qu’on s’est arrêtées au visitor center. Ça nous a quand même permis de voir le paysage d’assez près et de faire de jolies photos avant de rejoindre notre lodge avec vue. Oui oui, sur Monument Valley, eh eh eh. On a juste perdu 40min pour rien car Booking avait fumé la moquette. Le lodge était littérralement à 5 minutes du parc et le gps nous a ramenées dans le village voisin, à 20 minutes de là... Quel echec. Mais la chambre était spacieuse et CHAUFFÉE. Là bas on a pu manger dans leur restaurant ambiance réserve indienne. Solène a tenté l’expérience en goûtant le Navajo taco, on aurait dit un mix entre une pizza, du chili con carné et les ingrédients d’un big mac. Mais c’était assez bon. Et une chambre bien chaude avec deux lits confortables nous on permis de rattraper la courte nuit de la veille.
Dimanche réveil aux aurores pour admirer le lever de soleil sur Monument Valley depuis notre lodge avec vue. Le temps n’était pas vraiment avec nous et on s’est levées pour admirer essentiellement le brouillard. Mais au moins on l’a vu !! Avec tout ça on était levées super tôt et on était un peu short niveau timing pour aller à Antelope, on s’est donc mis en route assez tôt (avant 8h30, si si). Malheureusement, on a reçu un mail sur la route nous informant que la visite était annulée pour cause d’inondations. Les joies de la saison des pluies… on s’était préparées à cette éventualité mais on était quand même déçues. Du coup ça nous faisait un sacré trou dans le planning de la journée. Arrivée pluvieuse à Page, on s’est posées avec un donut et un thé/latte. Solène aura mangé plus de donuts en trois semaines que tout le reste de sa vie. Comme on avait le temps, on a fait la boucle de Glen Canyon qui surplombe le lake Powell. En vérité le Glen Canyon park est bien plus grand que la mini boucle qu’on a fait mais on avait pas un si gros trou dans le planning ! Le lake Powell était moins venteux que dans mes souvenirs mais tant mieux car y’en avait marre du froid. On a fait une pause au bord de la route pour prendre en photo les deux panneaux « Welcome in Utah » et « Welcome in Arizona », on était quand même 3 voitures de clampins à faire la même chose. L’étape suivante nous a menées à Kanab qui était la première ville sur la route, on y a trouvé un petit restaurant très mignon et pour une fois on avait vraiment l’impression de manger 100% local. Cette courte pause nous a permis de découvrir qu’il y avait un sanctuaire animal à proximité. Toute personne me lisant et me connaissant saura déjà que c’était notre activité toute trouvée pour l’après-midi.
On a passé 2h à faire le tour du sanctuaire, apprendre comment ils s’occupaient des animaux, été au milieu des chats un peu malades, vu quelques chiens trop mignons et été voir les chevaux + un âne. Pour finir cette pause, on a bien passé 40min dans la salle des chatons où 4 petits chats se battaient pour nous grimper dessus, une sacrée dose d’amour qu’on s’est pris en peu de temps. On était au top après ça. On a pu finir dans un hôtel pas loin de l’entrée de Zion National Park, enfin une chambre bien chaude avec des vraies couettes !! On s’est fait un repas au restaurant de l’hôtel où on a sacrément bien mangé mais les légumes… ils savent vraiment pas les cuisiner aux US. Faut pas s’étonner que personne aime les légumes chez eux, même nous petites françaises on les trouve dégueulasses.
Un lundi de nouveau froid à Zion où on a quand même pu voir de bien jolies choses en début de trajet. On a d’abord créé notre propre trail : on ne trouvait pas l’entrée et là, face à nous, c’était joli. Alors on s’est mises en route, on a un peu galéré, on a glissé quelques fois mais on s’est bien amusées et c’était beau. On a continué l’avancée dans le parc en faisant les bonnes touristes à s’arrêter au moindre parking en vue. Puis nous sommes arrivées à la partie la plus intéressante… fermée aux voitures. Zut, on lit sur un panneau qu’il faut prendre le shuttle, direction le visitor center pour en savoir plus. Quelle galère ! On a tourné 40min dans un parking archi plein avant que Solène parte en quête d’informations pendant que je tournais. Y’avait un monde de dingue qui laissait présager une longue attente avant d’atteindre les portes du shuttle. Bingo, 2h d’attente environ. Mais les soeurs ne se laissent jamais abattre, on a pris la route de Springdale, à 3min de là (et où nous avions notre hôtel) et on s’est trouvé un joli spot au bord d’une rivière pour picniquer malgré tout.
On a pu ensuite s’enfoncer dans la brousse pour découvrir un authentique village fantôme : Crafton. Perdu au milieu de rien, 4 maisons accessibles sans rien demander, là on avait vraiment l’impression de mettre les pieds dans un village fantôme comme on se l’imagine. Si on oublie la sale famille de 8 gosses qui nous suivait partout sans respect. Créé par des mormons (toujours dans les bons plans ceux là), ils étaient vraiment en comité réduit. on a pu noter que le chef du village s’était construit une baraque de riche et avait construit une vieille grange délabrée à sa femme. Quel misogyne… Puis Solène est passée à travers le plancher dans le salon des amis du chef. Littéralement. J’ai entendu un grand bruit et en me retournant, Solène était par terre, la jambe dans le sol. La frousse passée, on s’est bien marré ! Puis comme ça ne lui suffisait pas, elle est ensuite montée sur une échelle délabrée prête à casser pour passer une tête dans le grenier.
Enfin bref, c’était cool tout ça mais le repas du midi était léger. Du coup après avoir posé nos valises au lodge, on s’est trouvé un endroit où manger des crêpes sacrément garnies. Très amoureux de la France dans cet établissement, on a mangé entourées de tableaux de la tour Eiffel et de références à notre cher pays (en même temps on mangeait des crêpes). Ca a été l'occasion de faire goûter la root beer à Solène. Une expérience à faire quand même. Je ne saurais vous décrire le goût de cette boisson si ce n'est que c'est dégueulasse. Et Solène ne me contredira pas.
Mardi on commençait par Valley of Fire, qui vaut le détour même si ça tourne fort dans ce park ! Solène n’a pas eu le droit de toucher au volant car je ne voulais pas être malade en arrivant à Las Vegas, arrêt suivant. Ce parc a le culot d’être hors pass et d’en plus faire payer plus cher les gens qui ne résident pas au Nevada. Après avoir payé, on a serpenté le parc jusqu’à son centre et on s’est fait un premier trail qui nous a un peu cassé les jambes, à marcher au soleil alors qu’on avait eu pas mal froid les jours précédents. Après un petit picnic de récompense sur l’espace picnic à la fin du trail, deuxième trail pour voir la fameuse « fire wave », à défaut de voir la vraie, celle qui se réserve 6 mois à l’avance. Et comme on est des folles, on a continué pour voir le pink pastel canyon, et se faire les 3km de rando. Du coup on voulait pas pousser et on s’est fait le dernier kilomètre à marcher le long de la route sinon c’était rebelote de l’autre côté (et 2h de plus dans la parc)
On voulait quand même arriver « tôt » à Las Vegas. Ce qui n’a pas été sans galère. Las Vegas c’est un peu comme Paris, du monde partout, un bordel sans nom pour savoir quelle rue prendre ou quelle voie emprunter, du coup pour une arrivée à l’entrée de la ville à 15h30, on a posé nos valises à presque 17h. Tout ça avec Solène en warning 30m après l’entrée de l’hôtel, sans réseau, et moi qui ai fait 40min de queue pour récupérer notre chambre alors qu’on pensait que ça prendrait 5min. Un beau bordel comme je disais.
Heureusement la chambre était spacieuse (bien que vieillotte) et on s’est mises en route pour le Venetian où un spectacle burlesque nous attendait. Sachez que Marine et ses bonnes idées n'est jamais loin. Je nous ai fait subir 3km supplémentaires de marche pour arriver jusqu’au Venetian. Au lieu de simplement prendre la voiture.
Le spectacle était fantastique. Passé le stress de découvrir qu’on était SUR la scène (oui oui, on faisait partie du spectacle), on a pu s’installer avec nos coca et profiter d’un spectacle hyper drôle, parfois impressionnant, souvent graveleux mais surtout distrayant. On a pas vu le temps passer et on est ressorties hyper euphoriques. Vous aurez très peu de photos car c'était tellement cool que j'ai surtout fait des petites vidéos. Et aussi beaucoup profité !
On a pas cherché bien loin pour le diner et on s’est posées dans un restaurant du Venetian, le Yabird. Notre seule erreur ? Prendre chacune un chicken&waffle qui faisait la taille d’un plat 2 personnes. On aura jamais autant gaspillé que ce soir là… mais pas de frigo dans notre hôtel (quelle honte), donc impossible de l’emporter…
Après un retour en AeroRail, un genre de tramway aérien, on a quand même pu finir notre expérience 100% Las Vegas avec 2h face aux machines à sous. On s'est dit que la chateau d'Excalibur (où on dormait) c'était déjà bien cool pour jouer. J'ai choisi la première. Machine Monopoly, nulle, nulle, nulle. Comment claquer 50 balles et même pas s'amuser. Mais un deuxième essai sur une machine Jurassic Park (Merci Solène) nous a bien amusées, et un peu remplumées, pour la dernière heure avant d’aller sombrer dans nos lits XXL.
Mercredi on a pris notre temps pour continuer notre visite de Las Vegas car rien ne nous attendait dans les environs. Le parc prévu s’avérait sensiblement pareil que des choses déjà visitées donc autant continuer l’expérience Vegas. Après 30min de grand amusement sur une machine Willy Wonka (Solène a essayé de me raisonner mais les addictions ont la vie dure et mon amour des machines est dur à gérer dans le paradis du casino), direction Fremont Street, le « vieux » Las Vegas. Après un brunch réconfortant chez 7th and Carson, Solène en a pris plein la vue sous le dôme de la Fremont Street Experience. Elle aussi aurait bien tenté le « superman », une tyrolienne qui traverse toute la rue, à 20m de hauteur. J’ai répondu la même chose qu’à notre père 4 ans plus tôt : « ça va pas la tête ? »
À 13h on s’est mises en route pour le Mob Museum, musée très attendu parmi nos visites prévues. Qui aurait cru qu’on y passerait presque 4h ?! C’était tellement intéressant et tellement dense. Et encore, on a fait aucune expérience en supplément, sinon on y était encore à 18h.
Ce musée qui retrace l’histoire de la ville de Las Vegas et de la mafia aux US nous permet d’apprendre beaucoup de choses sur la façon dont la ville s’est construite ainsi que de nombreuses clarifications sur une époque qu’on connait bien peu en France : la Prohibition. Si les cours d’histoire étaient aussi intéressants et immersifs que ce musée, j’aurais eu 20 au bac (Solène n’est pas concernée, elle a eu 20 même avec les cours chiants)
À la fin de la visite, un petit ravitaillement chez Dunkin Donuts s'imposait avant de prendre la route de Parhump, nuit étape avant la fin du Road trip à Death Valley.
Des bisous de Parhump, Nevada !